Bienvenue !

Soyez les bienvenus sur le blogue de notre projet d'enseignement en Afrique ! Sur ce blogue, vous pourrez suivre nos aventures à Sokodé au Togo, où nous irons enseigner dans une école primaire pour un mois. N'hésitez pas à laisser commentaires et suggestions, soit dans la partie des commentaires ou en nous contactant par notre adresse courriel. Nous répondrons dans les meilleurs délais possible. Ceux qui souhaiteraient nous partager leurs expériences en sol africain sont également les bienvenus. Bonne lecture ! Les filles du projet : Geneviève, Isabelle A., Isabelle M., Josyanne, Julie, Laurie, Mélanie, Roxanne et Valérie.

dimanche 27 mai 2012

Visite de l'IFRAM


Le directeur de l'école
L'IFRAM est un pensionnat pour jeunes aveugles que nous avons aussi eu la chance de visiter. Les jeunes ont des cours à tous les jours. Grâce à un donateur italien, les jeunes aveugles du Togo peuvent bénéficier d'une éducation comme le reste des enfants de la ville. Il y a aussi des dortoirs sur place pour les héberger.

On apprend aux jeunes aveugles à effectuer différentes tâches et travaux manuels. Par exemple, lors de notre visite, nous avons vu les jeunes en train de tisser des sièges et des dossiers sur la structure d'une chaise de bois. Leur travail était magnifique ! Nous avions presque envie de leur acheter l'une de leurs chaises...

Cours de travaux manuels
Ces jeunes nous impressionnées lors de la période de lecture. Nous assistions pour la plupart d'entre nous à notre première séance de lecture en braille. La vitesse et la fluidité avec laquelle les jeunes lisaient nous a saisies d'étonnement.

Cours de lecture
À l'IFRAM même, l'enseignement prodigué est d'ordre primaire, mais grâce à cette école, les enfants qui désirent pousuivre des études supérieures peuvent bénéficier de services d'accompagnement jusqu'à l'université s'ils le désirent. 

Texte de Valérie et ajouts de Isabelle A. 

L'école l'Envol

Une  classe de l'école l'Envol
La seconde visite que nous avons faite est à l'école l'Envol. À notre grande surprise, la ville de Sokodé comprenait une école pour enfants ayant une déficience intellectuelle. Nous étions très heureuses d'avoir la chance de la visiter.

À l'école, les élèves participaient à de beaux projets. Celui qui nous a le plus marqué était le projet de construction et d'entretien d'un potager. Les jeunes avaient des tâches bien précises auxquelles ils devaient participer afin de favoriser la pousse des légumes.


Le potager des élèves de l'école
Nous avons été impressionnées par l'enseignement qui est prodigé à cette école. Les éducations ont été formés par un éducateur Suisse. Par conséquent, ils enseignent aux enfants ayant une déficience intellectuelle d'une manière très similaire à celle qui est prodigé à ceux des pays occidentaux. Comme chez nous, on met l'accent sur le développement de l'autonomie des jeunes, sur les soins d'hygiène, les interactions sociales et sur les 1001 petites choses de la vie quotidienne qu'il faut savoir pour se débrouiller dans la vie. Une fois qu'ils sont passés par les trois niveaux de l'école, on essaie de les intégrer dans un atelier professionnel de coiffure, de couture ou de mécanique afin qu'ils puissent gagner leur vie.

Mélanie en compagnie de trois élèves

Les enfants étaient eux aussi très heureux de nous rencontrer. Leurs beaux sourires en disaient long !



Texte de Valérie et ajouts de Isabelle A.

Les orphelins du Togo

Je souhaitais faire un commentaire supplémentaire à propos de notre visite à l'orphelinat.
Nous avons toutes été extrêmement soulagées et surprises de constater le niveau de vie des orphelins au Togo. Cela est terrible à dire, mais dans un sens, les orphelins sont chanceux, car ils disposent d'installations assez luxueuses comparé à la majorité des enfants du pays. De plus, ils sont tous bien nourris, et ce, à tous les jours.
Mais surtout, parce qu'ils vivent dans un endroit qui est financé par des organismes humanitaires étrangers, ils ont accès à une éducation de loin supérieure à celle du système d'éducation public du Togo. Les enfants étaient tous beaucoup plus à l'aise en français que les enfants des écoles Bamabadolo et Kpangalam, malgré le fait que ceux que nous avons visité étaient beaucoup plus jeunes. Il va sans dire que cela leur ouvre des portes pour leur avenir professionnel.
Bref, tout ce qu'il manque à ces enfants, c'est une figure d'attachement permanente. Ils rencontrent bien des gens, des éducateurs, des stagiaires et des animateurs de jeux, mais ils n'ont pas de parents. Et cela, tous les jouets du monde ne peuvent les remplacer.

Les enfants, leurs jouets et les stagiaires du projet Togo


Visite à l'orphelinat de Sokodé

Valérie en compagnie d'un orphelin
L'orphelinat fut presque une visite coup de coeur pour toutes les stagiaires. Les enfants étaient tellement contents de recevoir de la visite qui allait pouvoir jouer avec eux ! Leurs sourires, leur joie de vivre et leurs élans d'affection nous ont remplis d'enthousiasme.

Ce fut un peu déchirant lors du départ, mais le fait que l'orphelinat reçoive de l'aide financière de partenaires français et le fait qu'il était possible d'y faire des stages nous a un peu consolé. Les enfants reçoivent donc souvent la visite de stagiaires étrangers qui organisent des jeux intéressants pour eux.

Leurs beaux sourires resteront à jamais gravés dans nos mémoires et ils feront partie de nos plus beaux souvenirs de voyage.

Texte de Valérie


Laurie en compagnie de trois orphelins




La religion

La cathédrale de Sokodé
Au Togo, plusieurs religions sont présentes, tout comme la diversité des dialectes. Plus 50% de la population ont des croyances animistes, c'est-à-dire qu'ils ont des croyances traditionnelles. Par contre, dans les villes, deux religions principales dominent : l'islamisme et le christianisme. Le peuple togolais ayant été conquis par les Allemands, les Portugais et les Français, il a subi leurs influences religieuses.

Dans les familles où nous avons été logées, on pratiquait surtout le christianisme. La religion était omniprésente dans leurs vies. Le dimanche, certaines familles ne se contentaient pas d'assister à une seule messe, mais ils passaient la journée entière à l'église. Différents groupes religieux se rassemblaient pour recourir à diverses célébrations. « Remercions Dieu ! », disaient-ils. Pour eux, tout événement de la vie quotidienne est lié à la volonté de Dieu, qu'il soit heureux ou malheureux pour l'homme.

L'une des très, très, très nombreuses mosquées de Sokodé
Le don de soi était une bonne façon de rendre à Dieu ce qu'il envoie à l'homme pour bien vivre sur terre. Par exemple, dans notre famille, on se levait souvent avant l'aube pour consacrer environ une heure à la prière. On priait aussi avant tous les repas. Ce type de sacrifice de temps était fait en signe de remerciement pour le don de la vie de la part de Dieu.

Texte de Valérie

mardi 20 mars 2012

Une autre page est complétée !

Vous pouvez maintenant consulter la page sur la ville de Sokodé, pour en savoir plus sur cette ville où nous avons effectué un stage en enseignement en mai 2011.

J'ai également ajouté quelques vidéos dans la page du même nom. Je vous invite à les visionner lorsque vous aurez quelques minutes.

mardi 3 janvier 2012

La page sur le Togo est terminée

Je viens tout juste de terminer la page intitulée Le Togo en haut de ce blog qui fait un portrait du pays dans son ensemble. Je vous invite à le consulter si ce n'est pas déjà fait, ou encore à aller voir ce qu'il y a de nouveau !
Si jamais certaines de mes informations s'avéraient fausses, je m'en excuse sincèrement. Je vous inviterais à me les signaler par le biais d'un commentaire à ce message. Merci.
À venir : Le portrait de la ville de Sokodé ainsi que des vidéos du voyage.

vendredi 18 novembre 2011

Les photos sont enfin disponibles !

Bonne nouvelle !
Les photos sont maintenant entièrement disponibles et commentées dans l'onglet photos. Les onglets Togo, Sokodé et vidéos devraient également être complétés sous peu.

Et avec un peu de chance, les articles de blog manquants devraient arriver à destination ! ;-)

mercredi 12 octobre 2011

Texte illustrant le marchandage

Récemment, je suis tombée sur un petit texte de Jacques Laurin dans un recueil de textes appelé  Les aventures de Mister Jack en Asie. Dans ce recueil, il raconte ses voyages en Asie. Il y a entre autres un petit texte qui m'a beaucoup fait rire, car il m'a rappelé des situations que nous avons toutes vécu au Togo !
Bref, ce n'est pas parce que ce livre parle de l'Asie qu'on ne peut pas faire de liens avec l'Afrique !

Alors, le voici :

Avant mon départ pour l'Asie, en novembre, je reçois ma famillle.
C'est la fête des cadeaux de Noël. J'ai, entre autres, trois petites-nièces de quatre, six ans.
Elles adorent les bijoux.
Au marché, je trouve un jonc.
Le vendeur demande 100 bahts.
Je négocie à soixante-dix bahts.
J'achète.
Le lendemain, un autre vendeur m'offre les mêmes à soixante-dix bahts.
Je négocie à cinquante bahts.
J'achète.
J'arrive à Bangkok, au night market, près de mon hôtel.
Les mêmes joncs à trente bahts.
Je n'ai pas négocié.
Chaque fois, j'ai l'impression de gagner et chaque fois, je me fais avoir.
Mais le plaisir que j'éprouve dans ces marchandages qui durent... qui durent... ne se négocie pas !
Et j'aurai plusieurs joncs à offrir qui feront la joie des petites princesses...

Le bonheur, ça se négocie aussi, vous savez...

Note : Si le fait que je me fais avoir à chaque fois est entièrement vrai, je ne peux toutefois pas dire que le marchandage est un plaisir pour moi...

Le marchandage

Marchandage pour Tchamba en cours de l'autre côté de la rue
Le marchandage est une pratique commune dans plusieurs pays du sud selon laquelle le prix des produits n'est pas fixe et qu'il se détermine entre l'acheteur et le vendeur. Bref, puisqu'il est impossible de trouver un article avec une étiquette de prix, il devient très important de se renseigner sur les coûts avant de se procurer un service ou un article afin de pouvoir négocier en toute connaissance de cause. Nous avons été confrontées à une situation de la sorte un certain dimanche matin, alors que nous souhaitions aller au marché de Tchamba situé à 35 km de Sokodé, près de la frontière du Bénin. Ce marché était décrit dans les guides touristiques comme un marché très animé où le brassage culturel est permanent, riche de couleurs, de contrastes et de richesses.

Puisque nous devions emprunter un autobus pour se rendre à Tchamba, nous nous étions informées du prix d'un passage : 500 francs CFA pour un local. Donc, comptez 800F à 1000F pour un non-local, cela représente donc une somme d'environ 8000F pour 9 personnes. On nous en demande 15 000. Nous répondons que c'est trop cher et que nous ne payerons pas plus de 8000F. Plus la négociation avance, plus le montant augmente... et il augmente jusqu'à 25 000F. Nos interlocuteurs poussent leur audace en nous offrant un « deal » de 50 000F pour l'aller et le retour. Neuf locaux, eux, auraient déboursé 9000F, soit 41 000F de moins. Donc, pour négocier au Togo, nul besoin de sortir une calculatrice ! Il faut plutôt s'amer de patience !
(Pour les curieux, nous avons finalement fait l'aller-retour pour 15 000F, mais nous avons dû négocier pendant près de deux heures, laisser nos numéros de téléphone et promettre de marier nos cousines !  
Après des heures d'attente et de marchandage, nous sommes
finalement en route pour Tchamba ! Fiou !
Texte de Geneviève