Bienvenue !

Soyez les bienvenus sur le blogue de notre projet d'enseignement en Afrique ! Sur ce blogue, vous pourrez suivre nos aventures à Sokodé au Togo, où nous irons enseigner dans une école primaire pour un mois. N'hésitez pas à laisser commentaires et suggestions, soit dans la partie des commentaires ou en nous contactant par notre adresse courriel. Nous répondrons dans les meilleurs délais possible. Ceux qui souhaiteraient nous partager leurs expériences en sol africain sont également les bienvenus. Bonne lecture ! Les filles du projet : Geneviève, Isabelle A., Isabelle M., Josyanne, Julie, Laurie, Mélanie, Roxanne et Valérie.

lundi 22 août 2011

Aliments de base dans la cuisine togolaise

On peut dire que les aliments suivants constituent la base de l'alimentation des Togolais :

Ignames
  • L'igname
  • Le maïs
  • Les haricots
  • Le couscous
  • Le riz
  • Le manioc
  • Le mil
  • Les arachides
  • Le poisson séché
  • Le poulet
  • Les fruits



Les principaux légumes utilisés dans les plats sont les suivants :

Gombos     source : Recettes de cuisine d'Afrique
  •  Piments
  • Tomates 
  • Ignames
  • Gombos
  • Oignons
  • Patates douces
  • Pommes de terre






Les protéines les plus utilisées dans les plats togolais sont les suivantes :

Les Tagba mangent un poulet-frites, l'un des meilleurs repas
que l'on retrouve dans les restaurants à Sokodé.
  •  Le poulet
  • La chèvre
  • Le mouton
  • Les sardines
  • Le poisson séché
  • Les oeufs







Termites grillées
Mais on utilise aussi :

  • Le boeuf
  • La pintade
  • Le pigeon
  • Divers insectes (entre autres les termites et les criquets)


L'école Bamabodolo

La cour de l'école Bamabodolo ainsi que les
bâtiments de l'annexe A
L'école Bamabodolo fut le lieu de stage de Josyanne, Roxanne, Valérie et moi-même. Cette école primaire est située dans le quartier du même nom à Sokodé. C'est un quartier assez éloigné du centre-ville, ce qui explique pourquoi le nombre d'élèves est beaucoup moins élevé qu'à Kpangalam. En effet, le nombre d'élèves à Bamabodolo est estimé à 400 élèves (quand on a posé la question aux directeurs, ceux-ci sont allés compter le nombre d'élèves, ce qui évidemment n'est pas une mesure fiable puisqu'elle ne tient pas compte des absents sûrement nombreux. De plus, les élèves sont si tassés dans les classes qu'il est difficile de les dénombrer sans faire d'erreur). L'école est divisée en deux annexes et en quatre bâtiments, sans compter celui du jardin d'enfants, qui est à part. Chaque annexe est dirigée par un directeur. L'annexe A est dirigée par M. André, un homme extrêmement curieux et intéressé par une foule de sujets, tant en ce qui concerne l'éducation que les différentes cultures. C'était toujours lui qui voulait prolonger la discussion après les réunions. M. Grabriel, quant à lui, est directeur de l'annexe B. C'est un homme beaucoup plus discret, voire timide. On le sentait toutefois ouvert à notre présence à l'école.
M. André, directeur de l'annexe A

M. Gabriel, directeur de l'annexe B

















Chaque annexe de l'école est constituée de six classes correspondant à chaque niveau scolaire, soit CP 1, CP 2, CE 1, CE 2, CM 1 et CM 2. Le nombre d'élèves par classe varie énormément. Les classes des tout-petits sont généralement moins nombreuses, avec environ 35 élèves par classe. Les classes comportaient en moyenne entre  45 et 60 élèves, et la plus grande d'entre elles, au-dessus de 70 ! 
Une classe de taille moyenne... pour Bamabodolo !
L'école a grand besoin de matériel pédagogique. Plusieurs élèves n'ont qu'une ardoise, un cahier, un bout de craie et un stylo bic qui bien souvent n'écrit même plus ! Les installations de l'école sont aussi bien rudimentaires : pas d'eau courante et par conséquent pas de toilettes, pas d'électricité, de lumière ni de ventilateurs (ce qui serait un gros luxe).
Pour procurer la lumière et aussi un peu de fraîcheur aux élèves, les murs ne sont pas complètement fermés. Cela a cependant aussi ses inconvénients : quand il pleut (et Dieu sait que les pluies sont violentes en Afrique), l'eau entre partout et trempe les élèves jusqu'aux os. En plus, les orages sont tellement bruyants que nous n'entendons rien de ce que dit l'enseignant ! Le tableau, quant à lui, est inutilisable car il fait si sombre dans la classe que c'est peine perdue d'essayer de déchiffrer son contenu !
C'est ainsi que Josyanne et moi-même nous sommes retrouvées à animer un jeu questionnaire pendant une grosse averse de pluie. Les élèves devaient s'approcher à moins d'un mètre de moi, et malgré cela je devais crier pour qu'ils me comprennent. Je dis «je», car Josyanne avait déjà perdu complètement la voix. Alors dans ces conditions, cela ne valait même pas la peine d'essayer !

Moi et Josyanne animant une activité de conscience phonologique
auprès d'élèves de CE2, l'équivalent de nos élèves de 4ème année...
Quand je pense que les enseignants sont souvent confrontés à ce genre de conditions climatiques et matérielles, je tombe en admiration devant leur débrouillardise et leur imagination. Enseignants et enseignantes du Québec, cessons de nous plaindre du manque de budget en éducation ! Croyez-moi, nous ne faisons pas si pitié que cela ! Si les enseignants en Afrique de l'Ouest pouvaient avoir ne serait-ce qu'un dixième de tout ce que nous possédons dans nos écoles, ils en pleureraient de joie et en remercieraient Dieu jusqu'à la fin de leurs jours !
Les enseignants de l'école Bamabodolo, de véritables héros !

Les alcools et boissons

Les Togolais sont de grands amateurs d'alcools. Enfin, pour ceux qui ne suivent pas à la lettre les règles de la foi musulmane ! Ceux qui ont assez de sous vont général prendre une « petite » bière dans une buvette, l'équivalent de nos terrasses québécoises. Je dis « petite » , car en général, leurs bouteilles de bières sont bien deux fois plus grosses que les nôtres ! 
Plusieurs sortes de bières sont disponibles, généralement des bières allemandes brassées dans la capitale, Lomé. Il y a la Eku (la plus chère, comme aimait le souligner notre papa adoptif), la Doppel Munich, la Guinness et la Flag, la bière la plus populaire du pays grâce à une publicité assez agressive, merci ! Partout, on voit des publicités pour la Flag. Nous avons entre autres été dans un restaurant où les tables étaient couvertes de nappes pleines de slogans en faveur de la Flag : « Un amour sans Flag est un amour imparfait », « Qui se ressemble flague ensemble », « Qui veut flaguer loin ménage sa monture », « Tous les chemins mènent à Flag », « Il faut mettre la Flag avant les boeufs », etc. Paradoxalement, les noms des bars encourageaient le plus souvent la modération. Malheureusement, les noms ne me reviennent pas, mais ils étaient très comiques !
Il faut savoir qu'en Afrique de l'Ouest, lorsqu'on invite des personnes à prendre une bière, cela signifie que l'on paie pour tout le monde. De plus, si vous êtes invités par un Togolais à prendre une bière, celui-ci s'attendra à ce que vous lui rendiez la politesse dans les semaines à suivre.

Sortie avec les Tchanile dans une buvette à Sotauboua

Malheureusement, tous les Togolais ne sont pas assez riches pour se permettre de boire une bière dans une buvette. C'est pourquoi la plupart des Togolais préfèrent se confectionner leur propre alcool maison. La boisson la plus répandue est la bière de mil, aussi appelée Tchoukoutou. Cette boisson obtenue à partir de la fermentation du mil est rosée, pétillante et sucrée. C'est presque une boisson gazeuse alcoolisée ! La principale différence, c'est qu'il ne faut pas s'étonner de voir flotter à la surface des brins d'herbe ou des insectes divers...
Isabelle et Josyanne boivent le vin de rafia dans des
calebasses
On retrouve aussi le vin de rafia, une boisson beaucoup plus rare et prisée qui est en fait de la sève de palmier. L'équivalent tropical du sirop d'érable, si on veut ! Attention, il faut boire le vin de rafia très rapidement, car il fermente très aussitôt sorti de l'arbre. C'est aussi une boisson pétillante et sucrée, mais avec en plus un petit goût légèrement surette. Personnellement, je n'en ai pas raffolé, mais tout le monde semblait adorer.
Une boisson maison que nous avons plus appréciée est étonnament un alcool fort qui se nomme le sodabi. C'est aussi un alcool de palme, mais extrêmement alcoolisé. On dit qu'il peut parfois même atteindre 70% d'alcool. J'ai trouvé que cela s'approchait beaucoup du goût de la tequila, sauf avec un paquet de substances d'origines inconnues dans le fond de la bouteille !
Pause Fanta au bar le 13h13
À défaut d'alcool, les Togolais ainsi que les touristes assoiffés aiment déguster une petite sucrerie (boisson gazeuse). Il s'agit souvent de la seule boisson fraîche disponible dans les buvettes à part de la bière. Il y a le coca cola et le sprite, bien entendu, mais aussi les Fanta (orange, mandarine et citron) et les Youki (pamplemousse, ananas, sodawater et limonade). Comme vous pouvez le constater, je suis devenue une experte en la matière ! Il faut comprendre que lorsqu'il fait 40 degrés dehors, l'eau du robinet traitée devient vite chaude et mortellement ennuyeuse... Je suis persuadée que je ne suis pas la seule à m'ennuyer de la Fanta, n'est-ce-pas les filles ?

mercredi 17 août 2011

Les fruits

Papayer
S'il y a une gâterie que tout le monde apprécie au Togo, c'est bien une bonne assiette de fruits frais. Amateurs de pâtisseries, de chocolats et de gâteaux, passez votre chemin ! Vous ne les trouverez pas facilement. Par contre, les fruits sont si frais, sucrés et juteux que vous ne regretterez pas les calories en trop que vous auriez prises en prenant votre dessert habituel !
En plus, les fruits sont abondants, on les retrouve partout et ils sont à un prix plus qu'abordables. On retrouve de nombreuses variétés de mangues (greffées ou sauvages), de délicieuses bananes et des bananes plantain, des avocats, les ananas les plus délicieux qu'il m'a été donné de déguster, la corrosol, la papaye, les oranges, les mandarines et la noix d'acajou (à ne pas confondre avec la noix de cajou, plus communément appelée «cashew» au Québec). De plus, si vous avez un peu de chance, vous trouverez aussi de délicieuses dattes séchées en provenance du Sahel.

Une mangue bien juteuse

Des mandarines et des avocats à volonté !

Le fruit du caféier. Nous n'étions malheureusement pas à la bonne période pour y goûter
Le corossol : Ça ne semble pas très ragoûtant, mais c'est délicieux !

S'il y a une chose qui me manque de l'alimentation togolaise, c'est bien de déguster de bons fruits frais au dessert ! Miam !


La noix d'acajou : en haut, le fruit tel qu'il est dans l'arbre, au milieu,
l'intérieur du fruit et en bas, la partie comestible du fruit.


lundi 1 août 2011

De nombreuses nouvelles photos disponibles !

Je vous invite à aller jeter un coup d'oeil dans la section photos en haut de la page, puisque de nombreuses nouvelles photos sont disponibles pour la consultation, notamment celles qui portent sur l'alimentation, la faune ainsi que les photos qui ont été prises à l'école Bamabodolo où moi-même, Josyanne, Roxanne et Valérie avons effectué notre stage.
Je travaille fort à terminer de faire les légendes de toutes ces photos, et j'espère pouvoir les terminer avant la fin de l'été. C'est beaucoup de travail, mais heureusement, cela en vaut la peine !
Vous devriez aussi pouvoir lire mes chroniques sous peu, qui concerneront l'école Bamabodolo ainsi que l'alimentation au Togo. Maintenant que les albums sur ces sujets sont terminés, je n'ai plus d'excuses !
Quant aux rubriques des filles qui manquent, je ne sais pas quand elles viendront car cela dépend d'elles. Mais ce qui est certain, c'est que ce blogue est encore loin d'être mis à l'abandon !