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Soyez les bienvenus sur le blogue de notre projet d'enseignement en Afrique ! Sur ce blogue, vous pourrez suivre nos aventures à Sokodé au Togo, où nous irons enseigner dans une école primaire pour un mois. N'hésitez pas à laisser commentaires et suggestions, soit dans la partie des commentaires ou en nous contactant par notre adresse courriel. Nous répondrons dans les meilleurs délais possible. Ceux qui souhaiteraient nous partager leurs expériences en sol africain sont également les bienvenus. Bonne lecture ! Les filles du projet : Geneviève, Isabelle A., Isabelle M., Josyanne, Julie, Laurie, Mélanie, Roxanne et Valérie.

mercredi 12 octobre 2011

Texte illustrant le marchandage

Récemment, je suis tombée sur un petit texte de Jacques Laurin dans un recueil de textes appelé  Les aventures de Mister Jack en Asie. Dans ce recueil, il raconte ses voyages en Asie. Il y a entre autres un petit texte qui m'a beaucoup fait rire, car il m'a rappelé des situations que nous avons toutes vécu au Togo !
Bref, ce n'est pas parce que ce livre parle de l'Asie qu'on ne peut pas faire de liens avec l'Afrique !

Alors, le voici :

Avant mon départ pour l'Asie, en novembre, je reçois ma famillle.
C'est la fête des cadeaux de Noël. J'ai, entre autres, trois petites-nièces de quatre, six ans.
Elles adorent les bijoux.
Au marché, je trouve un jonc.
Le vendeur demande 100 bahts.
Je négocie à soixante-dix bahts.
J'achète.
Le lendemain, un autre vendeur m'offre les mêmes à soixante-dix bahts.
Je négocie à cinquante bahts.
J'achète.
J'arrive à Bangkok, au night market, près de mon hôtel.
Les mêmes joncs à trente bahts.
Je n'ai pas négocié.
Chaque fois, j'ai l'impression de gagner et chaque fois, je me fais avoir.
Mais le plaisir que j'éprouve dans ces marchandages qui durent... qui durent... ne se négocie pas !
Et j'aurai plusieurs joncs à offrir qui feront la joie des petites princesses...

Le bonheur, ça se négocie aussi, vous savez...

Note : Si le fait que je me fais avoir à chaque fois est entièrement vrai, je ne peux toutefois pas dire que le marchandage est un plaisir pour moi...

Le marchandage

Marchandage pour Tchamba en cours de l'autre côté de la rue
Le marchandage est une pratique commune dans plusieurs pays du sud selon laquelle le prix des produits n'est pas fixe et qu'il se détermine entre l'acheteur et le vendeur. Bref, puisqu'il est impossible de trouver un article avec une étiquette de prix, il devient très important de se renseigner sur les coûts avant de se procurer un service ou un article afin de pouvoir négocier en toute connaissance de cause. Nous avons été confrontées à une situation de la sorte un certain dimanche matin, alors que nous souhaitions aller au marché de Tchamba situé à 35 km de Sokodé, près de la frontière du Bénin. Ce marché était décrit dans les guides touristiques comme un marché très animé où le brassage culturel est permanent, riche de couleurs, de contrastes et de richesses.

Puisque nous devions emprunter un autobus pour se rendre à Tchamba, nous nous étions informées du prix d'un passage : 500 francs CFA pour un local. Donc, comptez 800F à 1000F pour un non-local, cela représente donc une somme d'environ 8000F pour 9 personnes. On nous en demande 15 000. Nous répondons que c'est trop cher et que nous ne payerons pas plus de 8000F. Plus la négociation avance, plus le montant augmente... et il augmente jusqu'à 25 000F. Nos interlocuteurs poussent leur audace en nous offrant un « deal » de 50 000F pour l'aller et le retour. Neuf locaux, eux, auraient déboursé 9000F, soit 41 000F de moins. Donc, pour négocier au Togo, nul besoin de sortir une calculatrice ! Il faut plutôt s'amer de patience !
(Pour les curieux, nous avons finalement fait l'aller-retour pour 15 000F, mais nous avons dû négocier pendant près de deux heures, laisser nos numéros de téléphone et promettre de marier nos cousines !  
Après des heures d'attente et de marchandage, nous sommes
finalement en route pour Tchamba ! Fiou !
Texte de Geneviève

Présentation des familles

Pour toute la durée du projet, les stagiaires ont été logées par groupe de deux dans quatre familles de la communauté. En partageant ainsi leur quotidien, les stagiaires ont vécu une expérience intense d'intégration, ce qui leur a permis d'apprendre quelques mots des langues locales (kotokoli et kabye), de goûter les plats locaux et de discuter des réalités du pays. L'expérience a été tout aussi enrichissante pour ces familles qui avaient été préparées et formées sur les thèmes de la sécurité, de la nourriture et des relations interculturelles.

Famille Tchanile (quartier Kpangalam-Zaïre) :

Delphine (maman), chef de section RH, direction régionale de l'éducation.
Salami (papa) anesthésiste-réanimateur au centre hospitalier régional (CHR)
Firdaws (F) 12 ans, Faouzane (M) 10 ans (oncle), Grace (F) 20 ans (cousine)

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Famille Ezoula (quartier Kpangalam) :

Philomène (maman), en service à togotélécom
Ilaire (papa), préfet

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Famille Ali Tagba (quartier Attaworo) :

Sidonie (maman), directrice d'école primaire
Jean Joseph (papa), directeur régional d'AGAIB
Bienvenue (F) 12 ans, Boris (M) 15 ans, Nadège (F) 20 ans (aide domestique), 5 chiens.

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Famille Pékélé (quartier Bamabodolo)

Passkaline (maman) couturière
Célestin (papa) infirmier au Centre hospitalier régional de Sokodé (CHR).
Magnime (F) 13 ans, Manzama (F) 17 ans.
Texte de Geneviève